Plus les « outils sociaux » nous envahissent, plus les gens sont isolés.
(2010 : 9%, 2020 : 14 %)
On peut même parler d’exclusion pour les plus âgés.
Dans le même temps, la défiance, dans la société comme dans son prochain a augmenté.
Alors à qui pouvoir faire confiance quand on se replie sur soi-même?..
Et bien on se re-concentre de plus en plus sur son réseau familial…
Et c’est toujours sur cette proximité familiale que l’on compte en cas de coup dur.
L’article de sociologie « La recherche sur les solidarités familiales » montre que la famille se distingue des autres réseaux par son accessibilité :« le réseau familial constitue un groupe assigné et permanent dont la disponibilité est définie, a priori, comme inconditionnelle »
La souplesse et l’accessibilité des solidarités familiales permettent une aide rapide voire immédiate, qui correspond au caractère soudain de ces situations et aux besoins spécifiques du moment.
Oui, mais quand on n’a même plus de réseau familial ?
De toute manière, 14% des isolés sont certains qu’ils ne pourraient compter sur aucun des cinq réseaux de sociabilité en cas de difficultés ou de coups durs.
Et si on pouvait leur redonner l’espoir de pouvoir se reconstituer une cellule familiale ?..